Après le SDS voilà le Software-based Storage
Gag ou pas, certains y vont de leur petit discours. Après les errements de Wikibon sur le Server SAN qui finalement se résume à un SDS en mode bloc, voici que Chuck Hollis, dans son post du 9 Septembre, décline le SDS en Software-Based Storage. On croit rêver, on va avoir bientôt le Software-Controlled Storage ou un autre truc du genre comme si nous n'avions pas assez d'acronymes ou de termes que les utilisateurs ne comprennent pas et finalement rangent comme nouveau jargon marketing. Pour lui le SBS est différent du SDS car il tolère et se base sur des serveurs x86 standard. Et boom ! Maintenant le SBS de Chuck Hollis est synonyme du terme Server SAN de Wikibon si on garde le mode bloc. Et que dire si la même approche est conservée avec un mode d'accès fichier ou object, on n'est plus alors en Server SAN mais en Server File ou Server Object. Et que dire des modes unifiés bien réels sur le marché. Quelle pagaille ! Et le gag continue avec un nouvel acronyme qu'IDC aurait sorti le SDS-P pour Software-Defined Storage Platform. Disons tout net, si c'est pour considérer des unités de stockage qu'on vient agréger, virtualiser, "pooler", segmenter alors il s'agit de Virtualisation de Stockage. Nous connaissons ça depuis la fin des années 90 avec DataCore, FalconStor, Store-Age, StorageApps... pour parler du mode bloc. Nous nous souvenons du FAN (File Area Network) qui avait tenté de décliner le SAN pour la partie fichier avec quelques acteurs comme Acopia, Attune, Nuview, NeoPath ou Rainfinity. Admettons que les travaux récents et les initiatives à base d'API REST influent un peu le modèle et alors nous obtenons une version 3 du même concept. Tous les acteurs qui viennent du stockage matériel ont le même souci, ils ne comprennent et n'admettent pas que l'on puisse faire du stockage avec des serveurs équipés de disques internes et plus avec des baies de disques. C'est incroyable, Chuck Hollis vient d'EMC qui a acquis FilePool en 2001 (cf. mon post en Mai 2007) pour devenir Centera et c'était déjà l'approche d'unités de serveurs indépendantes avec des disques internes. Il existe bien Atmos chez EMC... Et l'article de Chuck est encore plus éloquent quand il évoque les modes de protection avec 2 copies au sein des serveurs. Si vous faites une recherche sur le terme RAIN, il n'y a rien non plus. Et pourtant Rainfinity a été achetée par EMC en 2005 ayant prolongée des travaux de la NASA (cf. mon post d'Avril 2006 ou de Février 2007). Belle confusion qui continue à être alimentée par ce type de post, allez, disons presque inutile. C'est navrant...
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